Debruys?
Nom emprunté à une rue de Marseille « parce que ça sonne bien », et par ricochet à un hérésiarque du 12ème siècle.
Peut-être n’est-ce pas un hasard.
L’hérésie, en écriture, c’est de trahir la langue. L'histoire. Les personnages.
Ou encore de se tromper de tempo.
Quand on me demande pourquoi j'écris, je fais une drôle de tête, parce qu’après tout : pourquoi on respire, à la fin ?
Et puis je repense à Sagan qui disait : « Si je n’écrivais pas, la vie serait morte ».
Et je réponds : « Si je n’écrivais pas, tout serait pareil, mais en moins ».
Moins de saveur. Plus d’ennui. Or c’est impardonnable, l’ennui.
Pour écrire, j'entre dans le vivant, mais vraiment : de front.
L’existence tonitruante, sage, déchaînée.
Mais aussi silencieuse.
Car avant l’écriture, il faut beaucoup de silence.
Et un goût pétillant pour la vie et ses cratères.
C’est dans les cratères que je plonge, à commencer par les miens.
Cela sert aussi à cela, la fiction : à inventer des histoires vraies.
Crédit photo:
Marianne Le Guiffant.
romans & nouvelles
Un recueil de nouvelles: Un pavé dans la mare.
Premier roman: Tous les plafonds sont bleus.
Deuxième roman: Échec & Blattes.